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2014

Une sédimentation d’images sans image

Exposition du 14 novembre 2014 au 17 janvier 2015

Vernissage le 13 novembre 2014 à 18h30

Un projet de Sally Bonn avec :
Joan Ayrton, Cécile Beau, Faust Cardinali, Anne-Valérie Gasc, Agnès Geoffray, Dominique Ghesquière, Virginie Yassef

L’exposition Une sédimentation d’images sans image s’inscrit dans le volet « L’Autre Bord » qu’art-cade* développe depuis plusieurs années.

Ce projet conçu par la commissaire d’exposition Sally Bonn s’appuie sur la notion d’hétérotopie considérée comme une fiction génératrice d’expérience.

Les sept artistes présentés invitent à chercher les hérissements de la discontinuité, les ruptures de linéarité dans l’histoire. Ils proposent des espaces autres et s’engagent à « définir un emplacement singulier par l’extériorité de ses voisinages » (Foucault).

La galerie des grands bains douches deviendra ainsi, le temps de l’exposition, cet emplacement d’une fiction sans lieu réel et sans temporalité déterminée, à travers des pratiques diverses, mêlant l’architecture, la photographie, la sculpture, l’empreinte, l’archive, la fiction et le réel.

À l’occasion de la sortie du livre édité par les éditions Le Mot et le Reste, deux conférences performées de Sally Bonn auront lieu :

• Jeudi 11 décembre 2014 à 19h
• 
Jeudi 15 janvier 2014 à 19h

Un projet soutenu par :

Fortune Teller

Du 16 au 31 Octobre 2014

Vernissage le 15 octobre 2014 à 18h30

Dans le cadre de la 11ème édition du Festival RIAM

Jean Baptiste Sauvage

Une production Technè/RIAM

Quelle est la part de théâtralité dans une exposition ou dans un concert? S’il est possible d’établir un parallèle entre la figure romantique de l’artiste et celle du rockeur, Jean-Baptiste Sauvage nous propose une installation qui met à nu la construction de cette mythologie. L’espace si singulier de la galerie art-cade* – des anciens bains publics installés autour d’une cour triangulaire – est transformé et la cour devient une sculpture blanche stroboscopique. Nous glissons alors dans un univers cinématographique où l’agressivité des flashs dessine les ombres portées d’une végétation luxuriante sur la baie vitrée. Un cinéma primitif d’ombres et lumières qui évoque une jungle où se tiendrait une rave secrète, renouant avec le rituel, la transe et la dimension anthropologique de la musique.

L’élément clé de ce décor est toutefois la bande sonore: un son abstrait, presque animal, de cris suraigus qui forment une boucle répétitive et transforment le white cube en lieu du crime. Entre le concert, le cinéma d’horreur, la manifestation politique ou le massacre, c’est une atmosphère anxiogène qui contamine le contexte normé de la galerie. Le titre de l’exposition, évoquant la figure des diseuses de bonne aventure, fonctionne alors comme un piège.

« Fortune Teller » évoque l’histoire d’une supercherie: il s’agit d’un titre des Rolling Stones qui intègre l’un de leurs albums les plus ubuesques, « Got Live If You Want It! » (1966), un live bricolé, un pur produit de maison de disque qui a quasiment été renié par le groupe. Le titre « Fortune Teller » a été joué en studio avant que le label y surajoute des cris de fans préenregistrés. En choisissant d’utiliser uniquement la piste sonore des cris des fans, Jean-Baptiste Sauvage tourne son attention sur la fabrication des idoles, la mise en scène du public comme machine à susciter du mimétisme. Quel est la part de vrai et le part de jeu dans l’enthousiasme collectif? De quelle façon les techniques d’enregistrement ont changé nos rituels de célébration?

Une noirceur se dégage de l’ensemble malgré cette lumière aveuglante. Les cris des fans sont-ils de joie ou de frayeur? Il surgit l’évocation de ce fameux concert des Stones à Altamont, souvent évoqué pour signaler la fin de la période flower power où un fan a été tué par les Hell’s Angels, responsables du service d’ordre.

Les vitrines de vieux musée aux fonds rouge sang disposées au sol de la galerie seraient elles des tombes pour une certaine mythologie libertaire du rock? Est-ce qu’elle a été remplacée par la techno et la culture des raves, où l’ampli fait figure d’objet de culte, de totem tribal devant lequel se fait directement le rite de la danse, sans l’intermédiaire des musiciens idoles.

L’artiste a choisit de se placer en contrechamp, dans l’avant ou l’après d’une performance, ou dans un entre-deux, cherchant à capter l’électricité dans l’air avant l’orage. Du white cube à la rave dans la forêt, c’est tout un langage emprunté aux rituels primitifs qui est évoqué. De cette façon il rend sensible l’artifice de tout espace scénique, que ce soit une salle de concerts ou une galerie.

Exposition déconseillées aux personnes sujettes à des troubles épileptiques. Des lunettes de soleil sont fortement conseillées. Nous déclinons toute responsabilité concernant d’éventuels états seconds et troubles pouvant survenir lors de la visite de l’exposition.


Remerciements à Marc Blunt et Gilles Borgogno

www.jb-sauvage.com

Heures-reliefs

Du 28 août 2014 au 20 septembre 2014

Vernissage le 28 août 2014 à 18h30

Mountaincutters

Mountaincutters est un jeune duo d’artistes. Lauréats du prix ESADMM 2014, deux focus leurs sont actuellement conssacrés à la Galerie Gourvennec Ogor et à ART-O-RAMA.

Du 28 Août au 20 Septembre 2014, art-cade* leur donne carte blanche pour une création in-situ. Les artistes ont construit leur installation globale à partir de l’architecture du lieu apréhendée comme une entité organique perméable aux cycles climatiques ; les aléas des intempéries laissant apparaître au sol une trame singulière.

« L’hermaphrodite, identité commune, absorbe nos attitudes ».

Les objets et les situations débordent dans un temps diffus. Les masses terreuses instables, les images, l’écriture, sont tenues dans le réel. Par ruptures, par dispersions, par éclats.

Ouvrir des passages, tenter, réagir, avec ce qui est en face de nous. vers les potentialités.

Quels sont les gestes contenus dans l’objet ?

Je fais pour elle, je fais pour lui, peu importe.

Ici, ces histoires n’existent plus. les formes se mastiquent comme de la salive que l’on s’échange, dans le même contenant acide.

Mountaincutters

Samedi 30 août 2014 de 16h jusqu’à 22h.
Nocturne et échanges avec les artistes
Dans le cadre de La Nuit des Galeries – Circuits de l’art contemporain- organisé par Marseille expo dans le cadre d’ART-O-RAMA

HORS LES MURS
GALERIES NOMADES ARCHIST #3

Du 7 juin au 12 juillet 2014
Sur le parking Jean Jaurès :
121 Boulevard de Saint-Marcel
13011 Marseille

Substrat ad hoc

ART CONTEMPORAIN & ARCHITECTURE
expositions / rencontres / ateliers / évènements

Les Galeries nomades Archist se réinstallent à St Marcel dans le 11ème arrondissement de Marseille pour une troisième édition, faisant écho à l’édition 2012 qui s’était déroulée en face du lycée Marcel Pagnol à St Loup (13010) . L’association art-cade* développe le programme Archist depuis 2003, qui donne lieu à des événements et des expositions à la galerie des bains douches de la Plaine (13001), des balades urbaines et depuis 2011 aux Galeries Nomades Archist qui distillent une programmation artistique exigeante dans la vallée de l’Huveaune.

Les Galeries Nomades Archist fonctionnent comme un lieu d’art mobile (objet commun artiste/architecte) qui circule dans les quartiers du territoire, un lieu d’expérimentation, d’expositions, d’ateliers, de pratiques artistiques. Archist c’est une fission entre les imaginaires de l’artiste et de l’architecte pour proposer des réflexions sur la ville et la création contemporaine.

Suite à l’édition “propagation et dispersion”, art-cade* confie les galeries nomades à Jérôme Fino. Artiste-vidéaste basé à Marseille, son activité se déploie sur différents terrains artistiques (vidéos, documentaires, ateliers, organisation de concerts …), en gardant un regard ouvert sur les phénomènes sonores produits par des contextes géographiques et sociaux.

Par des invitations et collaborations à géométries variables, l’exposition “substrat ad hoc” se construira le long du mois de juin en abordant la question de l’expérimentation dans l’ espaces public. Les travaux réalisés sur place induisent des confrontation directes avec les réalités quotidiennes de la ville, des confrontations faciles à partager.

Volet Architecture
Quel rapport Ville/Nature de St-Tronc à La Barasse ?

Du vendredi 4 au samedi 12 juillet 2014

Vernissage 4 Juillet 2014 à partir de 18h30

Débat 11 juillet 2014 à partir de 17h

Ouverture et visites guidées du mercredi au samedi de 18h à 20h

Douze équipes de dix étudiants de l’Ecole Nationale Supérieur d’Architecture de Marseille, encadrés par des professionnels, ont travaillé en atelier intensif de 14 jours sur les quartiers des trois ponts, de la Valbarelle, de St Marcel et de La Barasse. La création du Parc National des Calanques, la pression foncière que connait Marseille, l’arrivée du métro à St Loup, comme la création d’une gare TER à La Barasse vont petit à petit agir sur ces différents quartiers.Comment mieux intégrer les infrastructures lourdes qui découpent ce territoire? Comment accueillir de nouveaux habitants? Comment peut-on anticiper leur évolution tout en préservant une qualité de vie entre l’Huveaune et collines? Comment repenser les relations entre ville et nature ?

Les projets proposés par les équipes d’étudiants ont plusieurs vertus. Ils ne s’embarrassent pas de petits calculs, tout en étant très attentifs à l’existant. Les idées proposées ouvrent au débat public.

BALADES URBAINES

Variations sur l’empêchement #2

Samedi 7 Juin
Départ de 9h30 à 14h00

Toutes les demi-heures depuis la place Jean Jaurès à Saint Marcel (13011)

Art-cade* Galerie des grands bains douches de la plaine inaugure une nouvelle saison de Balades urbaines.

Variation sur l’empêchement #2 est une marche d’exploration des quartiers Est de Marseille, organisée par le collectif La Folie Kilomètre.

Les tunnels, les autoroutes, les talus, les propriétés privées, les barrières, les murs, sont autant d’empêchement à la promenade libre et continue. La marche devient alors plus ardue. Pour suivre le fil, les détours s’imposent dans un jeu de cachecache

perpétuel. Il faut alors redoubler de malice. La question qui reste alors : Qu’est ce qui nous pousse à marcher en ville ? Et qu’est ce qui nous en empêche ?

espace barré.Un chemin à construire. À chercher. Une carte à la main. Un muret dans les yeux. Apesanteur. Hauteur. Tracé. Une impasse. Un cul de sac privatisé. Le grillage se troue, il nous aspire, nous fait traverser la forêt des villes. Espace ouvre toi.

4 parcours sont proposés dans la vallée de l’Huveaune, avec différents niveaux de difficulté : débutant, loisir, sportif et extrême.

Les départs se feront par groupe de 4 maximum. Chaque groupe se verra remettre la carte du parcours ainsi qu’un kit de survie.

La contribution de vos impressions au long cours, via l’envoi de textos pendant la marche, participeront à l’élaboration collective d’une carte grandeur nature, visible à l’arrivée.

Dans son coin un camélia sent la présence d’un prunier (haiku de Hayashibara Raisei, 1887/1975)

Du 30 mai au 28 Juin 2014

Vernissage le 30 Mai 2014 à 18h30

Avec un concert à 22h du groupe

« Shrouded and the dinner »

HIPPOLYTE HENTGEN

A partir du 29 Mai, art-cade* Galerie des grands bains douches de la plaine donne carte blanche à Hippolyte Hentgen accompagnées par Anita Molinero.

Depuis 2008, Gaëlle Hippolyte et Lina Hentgen forment le duo « Hippolyte Hentgen » : une troisième personne faite de leurs deux noms de famille. Ce nom n’est jamais qu’une fiction; ce n’est pas l’auteur qui parle mais son double fictif.

Elles occupent un territoire de recherche qui se centralise principalement sur le dessin et l’image, mais tente également diverses ouvertures vers d’autres domaines de représentation: spectacle, bande dessinée, musique.

« J’aimerais avoir à dîner chez moi » Giedré, Gaëlle et Lina (Hippolyte-Hentgen).

Elles ont en commun de donner à voir et à entendre des Horreurs (Giedré chante Gaëlle et Lina dessinent) elles sont jolies, bien coiffées, soignées aurait dit ma mère mais elles dérapent, pas sous l’influence de l’ alcool comme la magnifique Gena Rowlands dans « Opening Night » ou la non moins magnifique Sharon Stone dans Casino mais froidement avec une « indifférence inexpressive  » qualité qu’elles ont également en commun. Sans compter un petit air de ballade Country chez Giedré également présent dans les références de Hippolyte-Hentgen.

Giedré dans « une jolie Chanson » veut, dit elle, nous raconter une jolie histoire, celle d’une mamie passionnée par la flûte traversière, qui a un petit chat appelé LuLu. Un jour la mamie lui met la flûte dans le cul Non Non Non chante Giedré je ne recommencerais pas je veux vous raconter une belle histoire :

Gaëlle et Lina disent qu’en tant qu’auteures elles ne font qu’une.

Immédiatement me vient à l’esprit la découpe des meilleurs morceaux des deux, recollés ensuite pour ne faire qu’un corps à l’image de certains de leurs travaux, je suis simplement là au dîner à les regarder et à me dire intérieurement que si on les coupe en deux verticalement la lame glissant entre les jambes remontant jusqu’au sommet du crâne recollant la moitié droite de Gaëlle avec la moitié gauche de Lina on obtient Hippolyte-Hentgen une artiste unique qui réussit ce que Franju dans les yeux sans visage a tenté. Hippolyte-Hentgen font des beaux dessins et de belles peintures mais ça tourne mal souvent .

Le réalisme noir de Giedré n’a rien à voir avec la « Fantasy » Psychotique de Hippolyte-Hentgen mais je suis certaine de la réussite de mon dîner, et après le dessert Giedré pourrait nous chanter une bien jolie chanson et qui sait, Hippolyte-Hentgen nous faire de bien jolis dessins à ce moment là, sous l’influence partagée de l’alcool. »

Anita Molinero

 

ARCHIST INTERNATIONAL, Cités Hétérotopiques

Du 21 au 26 avril 2014

Art-cade* Galerie des grands bains douches de la Plaine travaille depuis plusieurs années en étroite relation avec des artistes, des architectes et des paysagistes dans une volonté de transdisciplinarité en s’appuyant sur les oeuvres et la ville comme matériaux de réflexion. Nous considérons la ville comme une oeuvre d’art commune. La ville comme une oeuvre jamais aboutie et continuellement à la recherche de son propre équilibre au sein de laquelle, chacun, artiste, architecte, paysagiste, acteurs sociaux, habitants, a une responsabilité.

Avec le projet Archist*, art-cade* se place du côté de l’observateur. A la fois de la ville et des objets que nous produisons.

Comment observe-t-on la ville aujourd’hui ?

Comment la manière d’observer propre à une discipline ou à un individu peut ouvrir de nouvelle manière de considérer notre propre manière de voir ?

Comment cette observation transdisciplinaire peut-elle nous apporter de nouveaux outils pour intervenir dans la structure de la ville contemporaine et nous amener à renouveler notre rapport à l’espace ?

Guillaume CALAS, architecte.

Avec Archist International, cités hétérotopiques, art-cade* Galerie des grands bains douches de la Plaine propose une sélection de quelques projets portés par des artistes, des architectes et des acteurs sociaux, comme autant de propositions et d’intentions s’inscrivant dans l’espace de la ville.
En amont de cette semaine de rencontre, l’artiste Rémy Rivoire sera en résidence à la Galerie pendant un mois, où il mettra en place un chantier scénographique afin d’accompagner la mise en espace des différents projets qui seront présentés.

Avec la participation de :

Jean Baptiste Audat, Artiste plasticien, fondateur de l’association art-cade* (Marseille)
Guillaume Calas et Thibault Maupoint de Vandeul, architectes, (Marseille)
Jean-Paul Thibeau et Céline Domengie, Protocoles Méta, (Marseille)

Amandine Provost, Huna Ruel, Saida Essafiry, Guillaume Loiseau, Déborah Repetto Andipatin, Emilie Marchand, Trécy Afonso, Blandine Herman ,Yohan Dumas, Elise Caron, Marine Douet, Adil Bouh ( workshop du méta-Tri Postal d’Avignon de l’ESAAix, dirigé par Jean Paul Thibeau avec Rémy Coupille (artiste enseignant), Céline Domengie (artiste associée au méta-atelier) et Ana Eulate (danseuse, chorégraphe)

Sophia Dona, architecte, Collectif Errands, initiatrice du projet ON BOARD, (Athénes)
Thomas Lacoste,réalisateur, (Paris)
Karine Maussière, artiste, photographe, (Marseille)
Erik Göngrich, artiste plasticien, ( Berlin)
Sebastien Thiéry, politologue, Perou, (Paris)
Thomas Lacoste, réalisateur, (Paris)
Renaud Dramais, directeur HAS – CASA, (Avignon)

Avec la participation de résidents de CASA– HAS (Avignon)
Rémy Rivoire, artiste – chantier scénographique (Marseille)
David Merlo, compositeur et instrumentiste – chantier sonore (Marseille)

Reliance ou Achille et la Tortue

Du 6 mars au 10 avril 2014

Vernissage jeudi 6 mars 2014 à 18h

Finissage jeudi 10 avril 2014 à 18h

A l’espace Culturel Fernand Pouillon
Campus Saint Charles

Depuis plusieurs années, art-cade* Galerie des grands bains douches de la plaine développe des projets à l’espace Fernand Pouillon avec le soutien de l’Université Aix- Marseille dans une volonté de transversalité. Dans ce contexte deux temps forts ont eu lieu dans le cadre de Marseille Provence 2013, Capitale européenne : l’exposition « L’ANTI-LIVRE ou le farfelu opuscule borgésien qui s’évada de la gueule du Pilon » de Mustapha Benfodil dans le cadre d’un Atelier de l’EuroMéditerranée et l’exposition « l’Homme sans nom » de Jean Baptiste Audat. Cette année Jean Baptiste Audat invite de jeunes artistes à occuper l’espace Pouillon et à développer un travail autour des Arts et des Sciences. L’amorce d’un nouveau rendez-vous que nous souhaitons réactiver chaque années.

Du 6 Mars au 10 Avril 2014 « Reliance ou Achille et la tortue » propose un temps d’exposition, de workshop et de rencontres autour des Arts et des Sciences à l’espace Culturel Fernand Pouillon. Ce temps fort est une première invitation aux étudiants de l’ESAAix, École supérieure d’Art d’Aix-en-Provence, de l’ESADMM, ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ARTS ET DE DESIGN MARSEILLE-MÉDITERRANÉE et d’AMU à croiser leurs recherches et leurs approches.
Conçu comme un véritable laboratoire d’expérimentation, ce temps d’exposition collective sera ponctué de nombreux événements: conférences, débats, expériences qui instaureront un dialogue entre les Arts et les Sciences.

Avec : Yachar Valakdjie, Guillaume Loiseau, Déborah Repetto Andipatin, Amandine Provost, Emilie Marchant, Huna Ruel, Fanny Jullian, Tristan Fraipont, Elodie Garrone, Cindy Coutant-Garzoni, Annlor Codina, Pierre Repetto Andipatin, Jonathan Puertas, Audrey Taguet, Gerin Simon, Géraldine Cormerais, Cremieux Antoine. Sur l’invitation de Jean-Baptiste Audat, Artiste et fondateur d’art-cade* Galerie des grands bains douches de la plaine.

© James Whale,Frankenstein, 1931

Espace Culturel Fernand Pouillon
Campus Saint Charles
Aix-Marseille Université
1, Place Victor Hugo
13331 Marseille Cedex 3
Tél. : 04.13.55.05.92
Ouvert du lundi au vendredi de 14h00 à 19h00

Al-Djezaïr // Flavie Pinatel

Du 28 janvier 2014 au 15 février 2014

de 17h30 à 21h
Vernissage le 28 janvier à 18h30

Du 28 Janvier au 15 février 2014, art-cade* Galerie des grands bains douches de la Plaine donne carte blanche à Flavie Pinatel, qui présentera son installation vidéo : Al-Djezaïr.

Flavie Pinatel est une artiste vidéaste qui vit à Marseille. Elle utilise comme matière première le réel pour ensuite glisser vers une réalité fantasmée, onirique, décalée et drôle. Elle fait le plus souvent des portraits en mouvement. Ses projets nécessitent du temps, celui de la rencontre qui permet à chacun d’abandonner son envie de représentation.

2012 : Après trois mois passés en Palestine, Flavie Pinatel revient bouleversée par l’expérience de la colonisation. Au même moment commence en France la commémoration des 50 ans de l’indépendance de l’Algérie. Cette coïncidence entre colonisation passée de l’Algérie et occupation présente des Territoires Palestiniens change radicalement son regard sur son pays.

À travers ses précédents travaux comme vidéaste et plasticienne, Flavie Pinatel a fait du portrait audiovisuel sa spécialité. Une forme idéale pour révéler l’humanité des personnes qu’elle rencontre, pour étudier comment leur histoire singulière aussi bien que l’Histoire collective s’inscrivent dans leur corps, dans leur peau, dans leur regard, leurs paroles et leurs silences. Ses installations sont basées essentiellement sur des séquences vidéos résultant d’un travail documentaire patient et fouillé, combinant prise sur le vif et entretiens intimistes.

En s’intéressant autant aux silences qu’aux paroles, et en dissociant subtilement le son et l’image, elle bouscule la temporalité, restitue quelque chose de la sensorialité d’une rencontre, et en même temps ouvre des espaces de projections mentales et historiques pour les visiteurs.

“L’existence n’est pas ce qui s’est passé, l’existence est le champ des possibilités humaines, tout ce que l’homme peut devenir, tout ce dont il est capable” Milan Kundera

Partant du postulat aujourd’hui largement répandu et admis que la grande Histoire est faite d’une multitude d’histoires, l’exposition de Flavie Pinatel présente une série de portraits vidéo, des fragments de vie lesquels, à l’écart de discours politiques, donneront à voir et à revoir les liens intimes entre la France et l’Algérie.

La Méditerranée, les vagues feront le lien entre les personnages, tant à l’image qu’au son. Comme Ulysse, la mer nous aidera à dériver dans une rhétorique imaginée entre existence, histoire et art.

Une installation proposée par Catalogue du Sensible et Films de Force Majeure, avec le soutien de la Ville de Marseille, en coopération avec l’association Arts Mondes, présentée en résonance avec le Festival Parallèle //04 où Flavie Pinatel présentera son film « Ramallah » le 24 Janvier 2014 à 20h à la Villa Méditerranée.

art-cade*
Galerie des grands bains douches de la Plaine

35 bis rue de la Bibliothèque
13001 Marseille, France
Tél. : 04 91 47 87 92

Horaires d'ouverture
Du mardi au samedi de
15h00 à 19h00

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