Consolation du saule pleureur
« Cela commence par la pratique de la gravure, faire jouer le report, le dessous et le dessus, le bois, l’acier, le zinc, surfaces rigides, tendues et puis la souplesse du papier, l’eau et les bains de couleurs. J’ai continué par la suite cet inventaire des surfaces et des outils, utilisant plutôt que des pinceaux, des bois, des clous, des emportes pièces et des marteaux pour peindre. Les supports étaient posés au sol, et le corps projetait la couleur en station debout, ou accroupis, ou à quatre pattes. Reprendre la position debout assise remet la verticalité à l’honneur.

Transposée dans l’espace comme première couche de l’exposition, la grille interroge son propre statut : d’apparence « objective », semblable à un outil de mesure, elle se trouve perturbée par son usage concret et par la subjectivité de chaque participant·e. Sur le plan, la grille se présente à la fois comme abstraite et fictive, comme un filet lancé par un géant. En revanche, une fois traduite dans l’espace, elle est soumise aux conditions physiques (avec un haut et un bas) et suggère aux exposant.e.s la possibilité d’interagir avec elle








