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What's love got to do with it ?

Le travail nous pousse à vouloir faire plus, à vivre avec des deadlines, à être-en-retard, à s’épuiser. Veut-on toujours être performants, à la fois exubérants et épuisés par un travail qui ne connaît ni d’arrêt ni de coupure ? Comment continuer à créer et à travailler ensemble ? Et l’amour dans tout ça ? Quels affects susciter pour développer de nouvelles formes de collaboration et de travail collectif ?

What's love got to do with it ?

Dans un texte célèbre sur Beckett, Deleuze faisait remarquer que les personnages de Quad ne se laissent affecter par rien d’autre que leur position dans l’espace. Ils s’épuisent en essayant d’exténuer ses potentialités. Supposons que cet espace soit un white cube : l’espace d’exposition. Peut-on parler d’un épuisement des pratiques curatoriales, d’un « exhausted curating » selon l’expression de Leire Vergara ? Que faire de cet épuisement ? Comment s’en saisir pour réévaluer les limites des conventions qui nous entourent ? Pour repenser notre manière d’être au monde et de construire quelque chose ensemble ?
Ces questions ont orienté nos recherches pendant deux workshops: le premier, en janvier, à la Glasgow School of Art et le deuxième, en mars, à l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée. Ils ont mené à l’élaboration de cette exposition performative et d’une édition distribuée gratuitement pendant le Printemps de l’art contemporain.

Dans le cadre du programme de recherche Bureau des positions de l’École supérieure d’art et de design Marseille-Méditerranée et du Curatorial Studio de Glasgow.

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