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Rouvrir Le Monde Darla Murphy

2024

Centre social Tichadou

Art-cade* nourrit l'ambition de créer un lien fort entre les artistes qu'elle programme et les publics. Après son exposition personnelle "Hypostrata" à la Galerie des bains-douches lors du PAC (2 mai au 29 juin 2024), l'artiste Darla Murphy a été invitée par art-cade* à intervenir auprès d'un de nos partenaires, le centre social Tichadou à Port-de-bouc, pendant les vacances de la Toussaint.

Le travail de Darla Murphy travail s’articule autour d’un large éventail de médiums, fusionnant la production d’images avec des matériaux et des processus variés. Avec ses mains, elle explore des techniques artisanales qu’elle juxtapose à des moyens synthétiques et artificiels de production. Sa recherche interroge la relation entre l’humain et la nature, examinée à travers la représentation picturale du paysage dans l’histoire occidentale, par le biais de la digestion algorithmique de cosmologies historiques, et à travers le lien manuel au paysage – ce produit indéniable de notre existence humaine. Elle explore l’osmose innée entre l’image et son objet, entre le réel et la fiction, entre le documenté et l’imaginé. Dans son travail, des textes narratifs développent ces thèmes en traitant la fiction au même titre que les faits réels, dans cette époque sociopolitique où il semble que toute information puisse prendre le sens que l’on décide de lui attribuer.


Darla Murphy a animé des ateliers durant une semaine auprès d'un groupe d'enfants de 6 à 8 ans. Elle a abordé la figure du labyrinthe, architecture à la fois vivante et mystérieuse, relie mythologies, science-fiction, méditation, et jeu.Dans le cadre de "Hypostrata", le labyrinthe faisait image aussi de la draille, ou le chemin “dessiné” par un troupeau de moutons en montagne. Le labyrinthe est simultanément un puzzle et une manière d’aborder le déplacement, le chemin, l’échelle spatiale... Le labyrinthe peut être la ville, la forêt, l’intérieure, l’extérieure, la réalité ou la fantaisie... C’est un prétexte pour travailler collectivement sur une projection spatiale, soit de faire le travail de passer d’un dessin à une réalisation physique afin de pénétrer dedans. Le récit conduisait l’imaginaire ainsi que les corps dans l’espace du labyrinthe.

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